Je fabrique des fictions poétiques.
Dans une peinture aux atours réalistes, se côtoient éléments réels et imaginaires, mythologiques.
La mixité et le syncrétisme des références abolit toute unité de temps, de lieu et participe à mettre
en scène un univers merveilleux.
Un théâtre fabuleux, aux apparences lisses mais qui montre une innocence brute, des instincts non
émoussés.
Pour ce faire, la fiction aquarellée joue des spécificités du médium : transparence des jus, délavages,
taches, auréoles, dessins en réserve, aspect gouaché et plasticité du support papier, généralement
flottant comme une tenture, à l’instar des cycles historiés tissés, pliable à l’occasion.
Les figures à l’échelle 1 et le format de la peinture sont une invitation physique, concrète à entrer
dans le récit.
